Nous vivions pour mourir, nous rencontrons des gens pour les quitter, nous possédons des biens pour les perdre. Tout est éphémère.
Nous vivions pour mourir, nous rencontrons des gens pour les quitter, nous possédons des biens pour les perdre. Tout est éphémère.
"Notre Flo chérie
Je me souviens d'un beau vendredi
D'un gros bébé que je vois arriver
Ce bel enfant, c'était toi.
Je me souviens de mon émotion à cet instant
Du sourire de ta maman
De tes cris de vie
De mes larmes non retenues
De notre bonheur immense
D'une famille qui se créé
Je me revois plus tard te portant dans mes bras
Enveloppée d'un grand burnous matelassé
Marchant vers la crèche dans le matin frileux
Plus tard je t'emmène à la maternelle
Et puis à l'école encore et les vacances à quatre
Avec Nathalie qui est arrivée
Et puis... et puis... le temps qui passent,
les tourbillons de la vie
Cinquante ans ont passé, avec des hauts et des bas, mais toujours cette joie du bonheur à partager ensemble.
Nous t'aimons tres fort."
Merci papa pour ces jolis mots.
A l'aube de cette fête qui térorise tous ceux qui ne sont pas amoureux j'avais envie de vous faire partager un article lu récemment.
"Une nouvelle rencontre amoureuse : on se demande si c’est la femme ou l’homme de sa vie. Le simple fait de se poser la question c’est déjà un signe qui parle en faveur de cet amour. On peut parfois être sincèrement amoureux alors qu’on sait que ce n’est pas la personne avec qui on fera sa vie.
Et lorsqu’on doute, qu'on espère sans oser y croire trop fort, et que cette incertitude nous rend pratiquement fou justement n’est ce pas le bon moment pour évaluer calmement la situation.
Cette personne vous rend heureux, plus assuré, plus confiant et tout simplement incroyablement vivant, si avec elle à vos cotés, vous vous sentez capable de réaliser tout ce dont vous rêvez, et si l'image d'une vie sans elle vous apparaît morne et dénuée de sens, alors oui, il se pourrait très bien que ce soit la femme ou l’homme de votre vie.
Pour la suite il ne reste plus qu’à se lancer, prendre des risques, affronter ses peurs, s’engager franchement et tout ça sans attendre de preuve irréfutable que c’est bien elle, car autant le dire tout de suite ces preuves n’arriveront jamais. Serait-ce donc l’incertitude et le risque qui confèrent à cette possibilité toute sa richesse de promesses."
Pour ma part j'ai arrêté de me poser la question, je fais confiance à mon instinct et je vis l'instant présent.
18h et des poussières, il est temps de quitter le bureau et de rejoindre la presqu'île pour une première déambulation de la fête des lumières 2011.
Nathalie m'accompagne et nous espérons trouver le défilé des lanternes de Fukuno (Japon). Par chance nous tombons nez à nez avec les 2 derniers chars qui s'installent.
La magie de ces lampions fait de papier coloré. Quel bonheur !
Notre parcours continue sur la place de la république qui accueille des personnages lumineux. Leur têtes "haut parleurs" diffusent de la musique et chaqu'un leur tour ces personnages s'illuminent dans une chorégraphie festive.
Après une petite pause tartiflette et vin chaud nous voilà reparties vers l'opéra et ses gros yeux qui nous regardent.
Place Sathonay les expérimentations étudiantes avec des boites de plastique enfermant des branches de lierre survolées d'oiseaux.
Le sergent Blandan quand à lui est entouré d'ampoules pendulaires.
Et puis le lendemain soir avec Christine nous explorons de nouveaux lieux.
Ah qu'il est doux le temps des cerises ! Elles annoncent le début de l'été, ces déjeuners dans l'herbe, ses siestes sous la fraîcheur des arbres, l'insouciance des premiers baisers.
Cette année elles arrivent tôt et cela réveille en moi ces moments délicieux.
Merci Louison pour la photo, elle est tres réussie.
Qu'il est doux ce mois 'avril, n'a-t-on pas envie de se rouler dans ces grandes herbes ? N'a t-on pas envie de se laisser envouter par le parfum des roses ?
Et voilà cette année c'est moi la petite et j'ai eu droit à un joli poisson en chocolat. Merci marraine!
Jolie récompense après une semaine bien éprouvante, les nerfs à fleur de peau...
Retrouver le berceau familial c'est parfois l'occasion de se retrouver soi, ses racines, d'où l'on vient. Attention cependant de ne pas se laisser "enfantiliser".
Après le repas pascal, nous montons à la bastide. Ce petit hameau au dessus de la maison de mes parents est le berceau familial. J'aime me promener au milieu de ses ruelles, petit havre de paix de part sa simplicité. Ici la maison dans laquelle a grandi ma grand mère. Ma tante me raconte que lorsque le vent du nord soufflait il fallait être deux pour fermer la porte. Ce hameau abritait autrefois des étables remplies de brebis et de chèvres. Aujourd'hui elles ont été transformées en habitation et le village après avoir perdu la plupart des ses habitants au début des années 80, revit avec de nombreuses résidences secondaires.
Enfant j'aimais entendre les clochettes des brebis dans les étables.
Plus loin la maison dans laquelle mon arrière grand-mère a terminée sa vie. Ma grand mère était une femme de caractère, elle racontait que les plus belles années de sa vie étaient celles ou mon grand-père était prisonnier de guerre et qu'elle devait élever seule ses enfants. Elle tenait une épicerie et elle aimait particulièrement le contact avec les autres. Elle nous a quitté après 100 ans de vie bien remplie.
J'aime pas changer d'heure, pourquoi ne pas rester à l'heure d'hiver? Ce changement avait été réalisé après la première crise pétrolière. Je ne comprend pas en quoi on fait des économies d'énergie. Le matin on est obligé de remettre la lumière alors qu'avant le changement pas besoin. Quelqu'un pourrait m'expliquer ? Donc lundi matin quand le reveil a sonné forcément j'étais énervée, c'étiat trop tôt ! Et toute la journée j'ai trainé cette mauvaise humeur. Heureusement la fin de journée a apporter ses bonnes surprises. Au cours de dessin Vanessa nous a proposé de réaliser une nature morte à l'aquarelle + réhausse de crayons. Nous avons choisi quelques objets de l'atelier et poser une lampe derrière. Chacun devait choisir son cadrage. J'ai choisi de mettre en valeur les ombres. J'étais plutot contente du résultat même si le papier ne me convient pas (il est trop strié à mon gout). Voilà ça m'a permis de cloturer cette journée sur une note positive.
Ca y est c'est le printemps et ses promesses de renouveau. Pour cette occasion j'ai étrenné mes nouveaux pinceaux tout droit venu d'Asie. Joli cadeau de mon aimé déposé sous mon sapin pendant mon sommeil.
J'attendais une grande occasion pour leurs premières sorties.
J'ai réalisé la première aquarelle qui se trouve dans l'album photo. Pour cette aquarelle j'ai réinterprêté une photo prise en Ecosse lors d'un merveilleux voyage. J'aime ces paysages sauvages au climat rude. En février le paysage était enneigé mais je l'ai transposé dans un début timide de printemps.
Hum hum (avec la voix de Florence Foresti dans son sketch j'aime pas les filles quand elle ouvre son grand livre de psychologie)...
Ces derniers jours on m'a parlé d'incompréhension et j'étais directement visée. Aïe aïe aïe. Il y a plusieurs mois j'ai également eu une discussion sur l'incompréhension lors d'un entretien professionnel. On me demandait quelle serait ma réaction si la personne à qui je confiais une mission ne comprenais pas. Je répondais que je reformulais ma demande jusqu'à ce que la personne comprenne. On me dit : "oui, mais si elle ne comprend toujours pas ?" Et moi j'insiste, je reformule, j'utilise le vocabulaire de l'autre, j'essaye de me mettre à sa place, blablabla... Bref mon interlocuteur ne comprenait pas mon acharnement.
Reprenons depuis le début, Incompréhension, le dictionnaire dit : impossibilité, voulue ou non, de comprendre, d'être compris.
Ah ! On a peut être une piste, la volonté pourrait être une cause de l'incompréhension....
Je me replonge dans mes cours de communication. "La communication c'est un message entre 2 individus et dans la transmission de l'information le processus devient plus important que le message des que les individus sont insatisfaits."
Plus loin, « Communiquer c'est :
écouter et observer pour identifier les méconnaissances,
questionner et enquêter pour valider les désaccords,
échanger et diriger pour confronter le réalité à la perception,
négocier et argumenter pour solutionner les méconnaissances. »
Un peu plus loin, « Adapter son message pour gérer les situations difficiles. » Hummm, intéressant. Allez, je vous donne des indications. « Observer et reconnaître les faits objectifs, reconnaître et accepter ma propre réalité et celle de l'autre, s'exprimer de manière juste en osant la confrontation, construire des relations dans le respect de l'autre » .
Et pour finir (magistralement), « En pratiquant l'écoute active dans un climat de respect mutuel, d'empathie ».
CQFD.
Bon et bien avec tout ça, si les deux individus ont la volonté d'établir une communication de qualité, il n'y a pas de raison pour ne pas se comprendre.
Ce qui nous pousse à vivre et nous maintient en vie, ce ne sont pas les ancrages du passé ou les richesses du présent, ce sont les promesses de l'avenir.
J. Salomé.